Al Bayaan – The Truth Narrative (07 avril 2019)

Al Bayaan – The Truth Narrative (07 avril 2019)

Le Shabé Baraat

La 15ème nuit du mois de Sha’baan est appelée Shabé Baraat. Allah a accordé beaucoup de grandeur et de bénéfices à cette nuit.

Le croyant se doit d’en profiter car c’est un grand moment de grâce.

Il faut essayer de rester éveillé pendant cette nuit et passer son temps à faire Ibadat.

Il est aussi recommandé de rendre visite au cimetière et prier pour les défunts car c’est un Sunnat de Rassoolullah (r) comme nous le verrons dans le hadith suivant.

 Hazrat Aïsha (t) raconte qu’un soir elle n’avait pas vu le Saint Prophète (r). Elle était sortie à sa recherche et elle le rencontra au cimetière de Baqi.

Il leva la tête au ciel et dit:

Ô Aïsha (t)! Crains-tu qu’Allah et son Prophète (r) agiraient mal envers toi ?

J’ai répondu:

Non mais j’ai cru que vous étiez allé voir une de vos épouses”

Le Saint Prophète (r) dit alors qu’au cours de la 15ème nuit de Sha’baan, Allah ‘descend’ jusqu’au ciel terrestre (c-à-d qu’Il se penche en particulier vers les croyants). Il pardonne aux gens à un nombre qui est supérieur aux poils des troupeaux des Bani Kalb. (Les Bani Kalb étaient célèbres pour la quantité de troupeaux qu’ils possédaient).


 LES BÉNÉFICES DU MOIS DE SHA’BAAN

Dans un Hadith Shareef, le Saint Prophète (SAW) a dit:

Shabaan est un mois entre Rajab et Ramadan.

Les gens ont tendance à le négliger, mais en vérité c’est le mois où les actions des serviteurs montent vers le Seigneur des univers, donc j’aimerai bien que les miennes parviennent alors que je suis en état de jeûne.

Hazrat Anas ibn Malik (RA) rapporte :

Quand les Sahabas voyaient la nouvelle lune pour le mois de Shabaan, ils plongeaient dans la lecture de leurs copies du Saint Qur’aan

Les musulmans paieraient leur Zakat, donnant ainsi l’occasion aux pauvres de se fortifier en vue du mois de Ramadan. Les gouverneurs appelaient tous les prisoniers et après avoir éxécuté la sentence concernant ceux coupables de fautes graves, ils libéraient tous les autres. Les commerçants payaient leurs dettes, et collectaient leurs dûs.

 Ensuite quand ils apercevaient la nouvelle lune du Ramadan, ils prenaient un bain et se consacraient à faire Ibadat.

 Un croyant averti ne peut être négligent pendant ce mois. Il doit utiliser ses jours pour se purifier de ses péchés. Il fait beaucoup de du’as à Allah en utilisant l’intermédiaire du possesseur de ce mois, c’est à dire Hazrat Muhammad Mustapha (r) jusqu’à ce que la mal de son coeur soit guéri et la maladie de son âme soit rétablie.

 Il ne doit pas perdre son temps en renvoyant à demain ce qu’il peut faire aujourd’hui, car les jours sont trois. Hier, qui est maintenant du passé; aujourd’hui qui est un temps pour l’action; et demain qui est un espoir dont on ne sait pas si nous y parviendrons car cela n’est pas en notre pouvoir.

 Ainsi, hier est un avertissement, aujourd’hui est une occasion, et demain est un risque.

De même nous avons trois mois. Rajab c’est maintenant du passé, Ramadan est dans le futur; on pourrait ne pas vivre pour le voir; et entre les deux il y a Shabaan, alors saisissons-nous de cette occasion pour faire Ibadat.

 Le Saint Prophète (r) aurait dit à un homme (que certains disent serait Abdullah Ibn Umar ibn al Khattab (t) à titre de conseil:

 Profite de cinq choses avant cinq choses:

1. La jeunesse avant la vieillesse,

2. La santé avant la maladie,

3. La richesse avant la pauvreté,

4. Le temps libre avant le manque de temps et

5. La vie avant la mort.


 LE NOM DE LAYLATUL BARA’AT

On dit que cette nuit possède deux absolutions: une absolution pour les grands pécheurs de la part de Rahmaan et une absolution de la déception pour les Awliya Allah.

 On dit aussi que tout comme les croyants ont deux Eid les Farishta aussi ont deux EID.

Ils célèbrent LAYLAT-UL-BARAA’AT et LAYLAT-UL-QADR.

 On raconte que Hazrat Hasan Basri sorti de sa maison le jour de mi-Shabaan et son visage était comme s’il sortait de la tombe. Lorsqu’on lui en demanda la raison il dit:

Par Allah, quel est le malheur d’un marin dont le bateau a échoué quand on le compare à moi?” “Pourquoi donc?” “Parce que je suis sur de mes péchés, mais je tremble pour mes bonnes actions, car je ne sais pas s’il elles ont été acceptées ou pas

L’ HEURE ET LA DURÉE  DE LAYLATUL BARÂ’A

Elle commence l’heure Asr le 14ème jour de Sha’baan et elle dure toute la nuit du 15ème jusqu’à l’heure Fajr. Après avoir accompli le Namaz Maghrib, on peux accomplir six rakaates Namaz Nafil, qu’on appelle Awwabeen.

LA VISITE AU CIMETIÈRE

LES PRÉCAUTIONS Visiter le Qabarastaan la 15ème nuit de Shabaan est un Sunnat. Si on a decider d’accomplir ce Sunnat en cette nuit bénie, il faut le faire dans le respect de la Sharia et il faut à tout prix éviter les excès ou

les choses réprehensibles. Il est interdit de manger et boire dans le Qabarastaan. Le cimetière est un endroit qui rappelle la mort. C’est un endroit triste. Quand on y va, la première pensée qui vient à l’esprit c’est que bientôt nous aussi nous serons allongés sous cette terre où règnent de si nombreuses insectes et autres vers de terre. Nous voyons parfois des ossements et nous pensons que très bientôt nous serons nous aussi dépouillés de notre chair par cette terre. Quand on pense à tout ça l’envie de manger et boire disparaît.

Dans le Kabrastân faites Du’a-e-Maghfirat pour vos proches ainsi que tous les croyants et les croyantes. Pensons à notre mort et pensons qu’on est venu ici ce soir pour accomplir un Sunnat de Nabi-e-Kareem (r). Ne perdons pas notre temps dans des activités inutiles. Rentrons chez nous pour continuer à faire Ibadat.

Cette nuit est trop précieuse pour perdre son temps. Demain quand on sera mort, ce seront nos bonnes actions qui viendront nous aider dans la tombe. Nous faisons un appel à nos frères qui vont faire le Ziarat Qabarastan pour le Shabé Baraat de respecter les défunts et de ne pas faire du bruit dans le Qabarastaan. Lisez à voix basse, ne dérangez pas les autres.

POURQUOI LE FATIHA POUR LES DÉFUNTS?

D’après Hazrat I’râj (t) celui qui termine un Khatam Qur’aan et demande Du’a ensuite, 4000 Farishta disent Amîn et à leur tour ils demandent Du’a et pardon pour lui. Ils continuent ainsi soit jusqu’au soir soit jusqu’au matin. (Tafsir Ruhul Bayan)

Donc à la suite d’un Khatam Qur’aan le Du’a est accepté et puisque Isaalé Sawaab est aussi un Du’a, il est préférable de réciter un Khatam Qur’aan à ce moment là. (Nawawi)

Après la mort d’une personne, il est recommandé de faire Sadqa pendant 7 jours (Ash’atul ma’aat). D’après ce même livre, il est rapporté que le jeudi, l’âme du défunt(e) vient devant sa maison pour voir si sa famille est un train de faire un Sadqa ou bien non. Il est aussi rapporté que le Saint Prophète (t) a fait sadqa pour son oncle Hamza (t) martyrisé à la bataille d’Uhud, le troisième, le septième et le quarantième jour, et puis après six mois et un an. (Haashiya, Anwâr Saata’a)

Il est rapporté que quand Hazrat Anas ibn Mâlik (t) terminait un Khatam Qur’aan, il regroupait les gens de sa maison pour demander du’a. Hâkim ibn Uqba (t) rapporte que Hazrat Mujahid ibn Abî Lubâba (t) avait appelé un nombre de gens et leur a dit:

Je vous ai appelé parce qu’aujourd’hui même je vais terminer la récitation du Saint Qur’aan et à ce moment là le du’a est accepté”. [Nawawi]

C’est ainsi qu’il est devenu la pratique des gens pieux de grouper les gens pour faire Khatam Qur’aan parce qu’ils savent qu’à ce moment là Allah envoie son Rahmat.

Hadith:

Celui qui récite 11 fois Surah Ikhlâs et ensuite envoie le Sawaab pour les défunts, chaque personne défunte réçoit la même quantité de Sawaab. C’est à dire si on envoie sawaab pour 1000 personnes, c’est comme si on a récité 11,000 fois Surah Ikhlâs.

(Durré Mukhtar)

Hadith:

S’il est possible lisez dans le Qur’aan, le Surah Fatiha, les premiers versets de Baqara, Ayatul Kursî, les deux derniers versets de Baqara, Surahs Yâsîn, Mulk, Takâsur, Ikhlâs (11 fois, ou 7 ou 3 fois) et dites:

“Ô Allah envoie le sawaab pour untel et untel”.

[Shâmi]


LA VRAIE NATURE DE LA MORT

C’est l’âme et l’esprit de l’homme qui constituent sa vraie nature, qui est immortel. Quand il meurt son état change de deux manières.

Premièrement, il est maintenant dépourvu de ses yeux, ses oreilles et sa langue, ses mains, ses pieds et tous ses membres tout comme il est privé de sa famille, ses enfants, ses parents, les gens qu’il connaissait, et ses chevaux, ses serviteurs, ses maisons, ses biens, bref, tout ce qu’il possédait.

Il n’y a aucune différence à faire entre le fait qu’il soit séparé de ces choses là ou que ces choses là soient séparées de lui parce que c’est la séparation en elle même qui lui fait tant de peine. Parfois, il peut être victime d’un vol de ses biens ou il se peut qu’il soit lui même enlevé et kidnappé: dans les deux cas le résultat est le même la séparation lui cause une douleur identique.

La mort signifie tout simplement la séparation d’une personne de ses biens parce qu’elle a été dans un autre monde qui ne correspond pas à la nôtre. S’il y avait quoi que soit dans ce monde auquel il s’est attaché et dans lequel il trouvait la consolation et la paix alors il va beaucoup regretter cette chose après sa mort et il aura le plus grand chagrin de l’avoir perdu. Son coeur pensera à toutes les choses qu’il possédait: de son pouvoir, de ses terres, même jusqu’à une chemise qu’il avait l’habitude de porter, par exemple, et qu’il aimait beaucoup.

Cependant, s’il avait pris plaisir seulement dans le souvenir d’Allah, et s’était consolé de Son Zikr, alors il éprouvera une grande joie et un bonheur complet. Car les barrières entre lui et Son Créateur sont maintenant enlevées, et il sera libéré des obstacles et des soucis de ce monde qui l’empêchaient de se souvenir de Son Seigneur.

Ceci est l’un des aspects des différences entre la vie et la mort.

[Extrait de Ihya-ul Uloom par : Imâm al Ghazzali (R.A)]


LES PRINCIPES À OBSERVER EN ASSISTANT AUX FUNÉRAILLES           

De nos jours, quand nous allons à un Mayyat, il y a très souvent beaucoup de personnes qui viennent exprimer leur sympathies à la famille endeuillée. C’est une bonne chose et cela fait partie des enseignements de l’Islam que de prendre part au malheur qui touche notre famille ou nos amis.

Si autrefois, les gens avaient l’habitude d’observer le silence or lisaient le Saint Quraan ou autres Tasbihs par respect pour le défunt, nous voyons qu’aujourd’hui il y en a de plus en plus de personnes qui semblent point affectées par le fait qu’il y a un Janaza dans la demeure et elles passent ce moment à causer politique et participer à des bavardages inutiles.

On constate que de nos jours, les enterrements sont devenus les lieux priviligiés pour écouter toutes sortes de palabres. Alors comment faut-il se comporter quand on assiste à des funérailles?

Le texte ci-dessous par Imam Ghazzali (R.A) nous donne un guide précieux. Espérons que les gens vont pouvoir le mettre en pratique. Nos morts en ont grandement besoin qu’on respecte leurs derniers moments sur cette terre.

Sachez que les funérailles sont une leçon pour l’homme doué d’intelligence et un rappel pour tous sauf ceux qui sont insouciants. Car pour ces derniers leur coeurs s’endurcissent encore plus quand ils voient un Janaza parce qu’ils s’imaginent qu’ils verront toujours le cortège funéraire des autres et ne croient pas qu’un jour eux aussi devront y passer. Même s’ils réalisent cela, ils ne pensent pas que ce moment là est si proche. Ils ne considèrent pas que le Mayyat lui même pensait de la même façon. Mais leurs pensées sont vaines et bientôt le temps qu’il leur est alloué finira et ils seront morts.

 Donc que chaque croyant qui assiste à une mortalité considère qu’il est lui celui-là même qu’on enterre car ainsi il le sera très bientôt: soit le lendemain, soit demain: c’est comme si c’est déjà arrivé. On rapporte qu’à chaque fois Hazrat Abû Hurayra (t) voyait une Mayyat, il disait:

Allez-y, bientôt nousserons des vôtres.

Usayd ibn Hudayr (t) disait,

je n’aijamais regardé un Mayyat sans me demander quel sortlui sera réservé et vers quoi s’avance-t-il?

Quand le frère de Mâlik bin Dinâr mourut, Hazrat Mâlik (r) suivit son cortège disant,

Par Allah, je ne serai jamais satisfait tant que je ne saurai pas vers quoi tu es parti, mais je ne saurai jamais tant que je vivrai.

Ainsi donc était leur crainte de la mort. Mais de nos jours, on ne voit jamais un groupe assistant à un enterrement sans que la plupart d’entre eux soient en train de rire et s’amuser, ne parlant que de l’héritage du défunt.

La seule préoccupation de ses parents et ses amis est de trouver un moyen pour obtenir une part de son bien. Personne d’entre eux ne pense à sa propre mort et comment il sera lui quand on le mettra dans le Janaza. La raison pour cela est que soit leur Imân est faible, soit ils n’ont même pas Imân et aussi à cause de la dureté de leurs coeurs en raison de leurs nombreux péchés. Ils sont arrivés à oublier Allah et le Dernier Jour et les terreurs qui sont devant nous. On est devenu insouciant et négligent et on perd son temps avec ce qui ne nous concerne pas.

Qu’Allah nous débarasse de cette insouciance et cette léthargie. Car vraiment il est meilleur pour ceux qui assistent aux funérailles de penser à la mort. Une fois Ibrahîm al-Zayyât (R.A) regardait un groupe de gens qui priait pour le salut d’une personne défunte et dit:

Il serait aussi bon si vous demandiez la clémencepour vous mêmes.

Car il est maintenant épargné de trois terreurs:

(1) le visage de l’ange de la mort, qu’ila maintenant déjà vu,

(2) la douleur de la mort qu’ila maintenant déjà goûté, et

(3) la crainte de mort, àlaquelle il est maintenant épargné.

Les principes à observer en assistant à un enterrement sont la méditation, la vigilance, et l’humilité en marchant dans la procession. Un principe à suivre est d’avoir une bonne opinion du défunt même s’il a été un homme corrompu et ne pas considérer soi-même comme étant vertueux même si extérieurement on est quelqu’un de pieux. Ceci parce que les derniers moments sont très dangereux et on ne sait jamais ce qu’il adviendra.

On raconte que Hazrat Umar ibn Dharr (t) avait un voisin qui était extravagant et pour cette raison les gens n’assistèrent pas à ses funérailles. Toutefois, Ibn Dharr y assista et fit Du’a pour lui. Quand on descendit le voisin dans la tombe, Ibn Dharr dit:

Qu’Allah te fassemiséricorde, Ô père de Untel! car toute ta vie tu astémoigné de l’unicité divine et du Risâlat de Son Prophète(r). Même s’ils ont dit que tu es un pécheur, qui parminous n’a pas un seul péché à son compte?

Pour celui qui est pécheur il est fortement recommandé de faire Du’a Ma’firat spécial pour lui.


BÉNÉFICES DU DUROOD SHAREEF PENDANT SHA’BAAN

Pendant le mois de Sha’baan, il est recommandé de réciter le Durood Shareef en abondance car c’est le mois de Huzoor Nabi-e-Kareem (r). En ce mois, la récitation du Durood Shareef renferme encore plus de bénéfices. Dans les cieux il y a une rivière appelé Barakât. A sa source il y a un grand arbre qui envoie Durood sur Nabi-e-Kareem (r). Sur cet arbre se trouve un oiseau qui lui possède énormément de plumes sur son corps. Quand un croyant envoie Durood sur le Saint Prophète (r) pendant le mois de Sha’baan, l’oiseau plonge dans la rivière, en ressort et va s’asseoir sur l’arbre. Chaque goutte d’eau qui tombe de son plumage devient un Farishta (Ange) qui fait l’éloge d’Allah sans cesse et le Sawaab de ce Farishta est écrit dans le registre de ce croyant qui a envoyé Durood Shareef sur Nabi-e-Kareem (r). Pourquoi donc, ne devronsnous pas alors nous consacrer nuit et jour à réciter en abondance le Durood Shareef pendant ce mois béni. C’est un Ibadat qui rapporte beaucoup et c’est la pratique des Amis d’Allah.

[Tafsir Rouhoul Bayan Vol 7, P. 228-232]


• Dans un mois ordinaire une bonne action rapporte 10 récompenses (Sawaab).

• Dans le mois de Rajab une bonne action rapporte 70 récompenses.

• Au mois de Sha’baan, une bonne action donne droit à 700 récompenses.

• Et quand arrive le mois du Ramadan, pour chaque bonne action que le croyant accomplit, il reçoit 1000 récompenses.

Écrit par Allamah Rahmaan Safoori (R.A) Nuzhatul Majalis, P. 142


NAMAZ NAWAFIL POUR LE MOIS DE SHA’BAAN

• La première nuit, après le Namaz Esha, lisez 2 rakaates Nafil. Dans chaque rakaate après le Surah

Fateha, lisez 3 fois Surah Ikhlaas.

• Après Salaam lisez 100 fois Durood Shareef et demandez Du’a ensuite


IBADAT À L’OCCASION DE SHABÉ BARÂ’AT

• Après le Namaz Asr lisez 100 fois:

Astaghfiroullâha rabbî min koulli

zambinw wa atoobou ilaik

• A l’heure du coucher du soleil lisez 40 fois:

‘Laa Hawla wa laa Quwwata

illaa billaahil ‘aliyyil ‘azweem’

et ensuite récitez 100 fois Durood Shareef. Quiconque fait ceci Allah lui pardonnera ses péchés accumulés pendant 40 ans. En plus, il lui accordera à son service 40 Houris du Paradis. [Miftaahul Jinaan].

• Après le Namaz Esha, lisez ceci autant que possible; ce verset est tout spécialement recommandé

à l’occasion de Shabé Barâ’at:

Rabbi awzighnî an ashkoura ni’matakal latî an’amta ‘alayya wa ‘alaa waalidayya wa an a’mala

sâlihann tardwâhou wa aslih lî fî zhourriyyatî. Innî toubtou ilayka wa innî minal mouslimeen.

O Seigneur! dispose-moi, pour que je rende grâce du bienfait dont Tu m’as comblé, moi et mes père et mère, et pour que j’oeuvre le bien que Tu agrées. Et réforme, pour moi, dans ma descendance. Oui, je me repens à Toi, oui, je suis du nombre des Soumis.

[S46:V15]

Il est aussi recommandé de lire:

Rabbanaa aatinaa fiddounyaa hassanatonw wa fil aakhirati hassanatonw wa quinaa ‘azhaabann naar wa adkhilnaa Jannata ma’al abraar yaa ‘azîzou yaa ghaffaar yaa rabbal ‘aalameen.

Si c’est possible faites 100 rakaates Nafil, deux rakaates par deux. Dans chaque rakaate après le Surah Fateha lisez 11 fois Surah Ikhlaas. A la fin demandez Du’as, Insha Allah vos du’as seront acceptés.


LE JEÛNE DE SHABÉ BARAAT

Quoiqu’il n’est pas obligatoire de garder Rôza le jour de Shabé Baraat, mais c’est aussi vrai que c’est

une grande nuit et le jour qui l’ensuit est un grand jour. D’après Hadith Shareef, il y beaucoup de Barkat et de Sawaab pour ceux qui observent le jeûne pendant ce

jour là. Ensuite, le Saint Prophète (r) nous a recommandé de garder Rôza pendant les 3 jours de pleine lune, c’est à dire le 13, 14, et 15ème jours du calendrier lunaire. On les appelle les Ayyâm Beyd. Hazrat Adam (t) observait ce jeune là pour retrouver la blancheur de sa peau. Si on peut le faire, on doit faire de notre mieux pour observer Rôza afin de nous préparer pour Ramadan et aussi pour gagner beaucoup de Sawaab.

Dans les affaires mondaines nous achetons souvent des articles de luxe qui parfois ne nous sont pas vraiment utiles. Pourquoi donc quand il s’agit de la vie spirituelle cherchons-nous seulement les Farz et Wajib. Les Nafil aussi sont importants.


DUROOD ROOHI

اَلّٰلهُمَّ صَلِّ عَلٰى سَيِّدِنَا مَُمَّدٍ مَّادَامَتِ الصَّلوٰةِ

وَصَلِّ عَلٰى سَيِّدِنَا مَُمَّدٍ مَّادَامَتِ الرَّحَْةُ وَ صَلِّ

عَلٰى سَيِّدِنَا مَُمَّدٍ مَّادَامَتِ الْبَرَكَاتُ وَ صَلِّ

عَلٰى رُوْحِ سَيِّدِنَا مَُمَّدٍ فِ الَْرْوَاحِ وَ صَلِّ عَلٰى

صُوْرَةِ سَيِّدِنَا مَُمَّدٍ فِ الصُّوَرِ وَ صَلِّ عَلٰى اِسْمِ

سَيِّدِنَا مَُمَّدٍ فِ الَْسَْآءِ وَ صَلِّ عَلٰى نَفْسِ

سَيِّدِنَا مَُمَّدٍ فِ الْنُّفُوْسِ وَ صَلِّ عَلٰى قَلْبِ

سَيِّدِنَا مَُمَّدٍ فِ الْقُلُوْبِ وَ صَلِّ عَلٰى قَبِْ سَيِّدِنَا

مَُمَّدٍ فِ الْقُبوُْرِ وَ صَلِّ عَلٰى رَوْضَةِ سَيِّدِنَا مَُمَّدٍ

فِ الْرِّيَاضِ وَ صَلِّ عَلٰى جَسَدِ سَيِّدِنَا مَُمَّدٍ فِ

الَْجْسَادِ وَ صَلِّ عَلٰى ترُْبَةِ سَيِّدِنَا مَُمَّدٍ فِ

الْتُّرَابِ وَ صَلِّ عَلٰى خَيِْ خَلْقِهٰ سَيِّدِنَا مَُمَّدٍ

وَّ عَلٰى آلِهٰ وَاَصْحَابِهٰ وَاَزْوَاجِهٰ وَذُرِّيَّاتِهٰ وَاَهْلِ

بَيْتَهٰ وَاَحْبَابِهٰ اَجَْعِيَْ بِرَحَْتِكَ يَا اَرْحَمَ الرَّاحِِيَْ

Allâhoumma swalli ‘alaa sayyidinâ Muhammadim maa daamatisswalaatou wa swalli ‘alaa sayyidinâ Muhammadim maa daamatir rahmatou wa swalli ‘alaa sayyidinâ Muhammadim maa daamatil barakaatou wa swalli ‘alaa roohi sayyidinâ Muhammadinn fil arwaahi wa swalli ‘alaa soorati sayyidinâ Muhammadinn fissoowari wa swalli ‘alaa ismi sayyidinâ Muhammadinn fil asmaa-î wa swalli ‘alaa nafsi sayyidinâ Muhammadinn finnoufoosi wa swalli ‘alaa qalbi sayyidinâ Muhammadinn fil qouloobi wa ‘alaa qabri sayyidinâ Muhammadinn fil qouboori wa swalli ‘alaa rawdwati sayyidinâ Muhammadinn fir riyaadwi wa swalli ‘alaa ja-sadi sayyidinâ Muhammadinn fil ajsaadi wa swalli ‘alaa tourbati sayyidinâ Muhammadinn fittourâbi wa swalli ‘alaa khayri khalqihee sayyidinâ Muhammadinn wa ‘alaa aalihee wa as-haabihee wa azwaajihee wa zourriyyaatihee wa ahli baytihee wa ahbaabihee ajma’een bi rahmatika yaa arhamar râhimeen.

Ce Durood est un Durood spécial qu’on lit au cimétière lorsqu’on fait les supplications de pardon pour les défunts [Du’a-ma’firat]. Chacun doit réciter ce Durood pour le bénéfice de ses proches qui sont morts. Allah envoit par la grâce de ce Durood, les recompenses [sawaabs] pour les morts tout comme pour le lecteur.


• ‘Al Bayaan – The Truth Narrative’ a été créé par :

Maulana Ahmad Bashir Keenoo

• Rédacteur en Chef:

Mr. Abdus Saboor Mohamed Saleh

Email : [email protected]

• Concéption, Mise en Page et Impréssion par :

Westprint Company Limited

Angles de rues 30, Sir Virgile Naz et 46, Dr Joseph Rivière,

Port Louis, République de L’Île Maurice

T : 211 7685 | F : 210 8309 | E : [email protected]